Les dangereux propos de Aurore Bergé, concernant la mobilisation sur les retraites et l’utilisation du droit de grève, ont suscité une réponse toute aussi intrépide de la part de la CGT des mines et de l’énergie.
Une surenchère qui ne présage rien de bon
On se souvient des propos de Aurore Bergé : Invitée sur le plateau du Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro ce dimanche, la présidente du groupe Renaissance, a réagi à cette mobilisation en affirmant ne pas vouloir « empêcher le droit de grève » mais en rappelant l’importance du « service minimum qui existe dans les transports et qui doit être exercé à la RATP et à la SNCF ». Même chose dans l’éducation nationale où il y a « un service minimum d’accueil à l’école » à respecter.
L’élue de la majorité a ensuite rappelé que « ce droit de grève n’est pas un droit de blocage, ni un droit d’entraver les Français qui veulent aller travailler ». Elle a aussi assuré que la majorité serait prête « à aller plus loin » pour modifier la loi sur le service minimum s’il n’était pas correctement assuré.
La réponse ne c’est pas fait attendre, elle vient de la part de Fabrice Coudour, secrétaire fédéral de la CGT des mines et de l’énergie : « On va aller voir ceux qui veulent la réforme, qui la soutiennent, ceux-là on va s’occuper d’eux. On va aller les voir dans leurs permanences, on va aller discuter avec eux, et puis si d’aventure ils ne comprennent pas le monde du travail on les ciblera dans les coupures qu’on saura organiser », a-t-il affirmé lors d’une rencontre au siège de la CGT à Montreuil (Seine-Saint-Denis).