La bataille de la réforme des retraites sera gagnée par la rue, Macron a bien imaginé ce risque, il laisse Borne et son gouvernement aller au front, ils servent de fusible.
Gabriel Attal succédera probablement à Borne
Le 19 janvier sera une journée importante pour l’ensemble des acteurs de la réforme de la retraite.
Le gouvernement pressé d’en finir va utiliser les astuces de la 5e République pour faire voter rapidement un texte qu’il pourra peaufiner ensuite par des décrets. Il pense passer en force, en attendant il tente une démarche pédagogique mais les fondements du projet de loi sont invendables.
Comme le dit le dirigeant de Force Ouvrière, Frédéric Souillot, « On prend tous une peine de deux ans ferme ».
Sur l’idée de la revalorisation des petites retraites, par exemple, les ministres et députés se gardent bien de préciser les conditions à remplir pour obtenir les fameux 1 200 euros (brut) promis. À savoir, un départ à taux plein et une carrière complète, entre autres. « La pension minimum pour les petites retraites n’est pas une pension minimum. C’est une revalorisation du minimum contributif comprise entre 25 € et 100 € », résume au HuffPost l’économiste Michaël Zemmour à propos de cet argument phare. Et d’insister : « Certains retraités modestes n’y auront pas le droit. »
La bataille de la réforme des retraites sera gagnée par la rue, Macron a bien imaginé ce risque, il laisse Borne et son gouvernement aller au front, ils servent de fusible. Gabriel Attal succédera probablement à Borne, il arrive en tête des pronostics.
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