Il a montré aussi la face sombre de l’ensemble des six pays du CCG dont le Qatar.
Il voulait faire connaître son pays, mais quand les projecteurs sont braqués sur vous…
L’émir – père, Hamad ben Khalifa Al Thani, a toujours une forte influence dans son pays le Qatar. Il a été l’émir du Qatar de 1995 à 2013, il a laissé sa place à son fils Tamim.
Il voulait, lorsqu’il voyageait, que plus personne ne lui demande, « mais c’est où le Qatar ? » En moins de 25 ans il a réussi son pari.
C’est la Coupe du monde de football, la première en pays arabe, qui vient de se dérouler du 20 novembre au 18 décembre 2022 qui a fait connaître son pays. Envers du décor, probablement, il se serait bien passé de cette mauvaise image publique qui colle à la peau de son pays. Pouvait- il en être autrement ?
Il a montré aussi la face sombre de l’ensemble des six pays du CCG dont le Qatar
Le Qatar est avant tout, un pays situé au sein du Conseil de Coopération du Golfe (CCG), avec l’Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Koweït et Oman. Si chacun de ces pays est un véritable état, il ne peut prendre des dispositions qui dérogeraient à un équilibre social global. Ce sont pour l’essentiel les travailleurs étrangers qui font tourner les économies de ces six pays.
Un des sujets qui fait polémique au Qatar comme ailleurs, c’est le droit des travailleurs étrangers. C’est un droit à minima qui est bien loin des normes internationales. Il n’ y aura aucune évolution notable malgré tous les discours officiels, la concurrence entre travailleurs pauvres et le rôle des instances internationales comme l’OIT, BIT, syndicats internationaux, ayant perdu toute crédibilité dans cette partie du monde, a figé pour des décennies une quelconque évolution positive du droit du travail pour les migrants.
Si l’émir – père, Hamad ben Khalifa Al Thani a fait connaître son pays sur toute la planète, et donc gagné son pari, il a montré aussi la face sombre de l’ensemble de ces six pays du CCG dont le Qatar. Une marque indélébile que personne ne peut ignorer, ni ceux qui souhaitent travailler dans ces pays, ni ceux qui attribuent des compétitions internationales, désormais, en connaissance de cause.