La décision de diminuer encore les droits des chômeurs vient d’en haut, du président de la République, pour qui, « les chômeurs n’ont qu’à traverser la rue pour trouver du travail. »
La précarité et la pauvreté vont fracturer un peu plus la France
Où s’arrêtera le délire présidentiel sur les chômeurs ? Le président Macron ne supporte plus que le nombre de chômeurs reste à un niveau élevé malgré d’importantes radiations. Pour lui, il n’y a pas une véritable volonté de trouver du travail. Cet homme qui disait il y a quelques temps «les chômeurs n’ont qu’à traverser la rue pour trouver du travail», n’en démord pas et continue à punir les chômeurs en diminuant fortement leurs droits.
Vendredi, veille de Noël, les équipes d’Olivier Dussopt au ministère du Travail ont transmis un projet de décret aux syndicats sur les détails d’application des futures règles de l’assurance chômage.
Ce qu’il faut en retenir :
Une réduction de 25% de la durée d’indemnisation des nouveaux chômeurs lorsque le taux de chômage est – comme aujourd’hui – sous les 9% au niveau national, cette durée pendant laquelle le demandeur d’emploi pourra bénéficier d’une allocation sera amputée de 40% quand le pays sera en situation de «plein emploi», soit doté d’un taux de chômage de 6% selon la décision de l’exécutif.
La décision de diminuer encore les droits des chômeurs vient d’en haut, du président de la République, Olivier Dussopt, ni même Elisabeth Borne ne font le poids face à l’obsession présidentielle.
La précarité et la pauvreté vont fracturer un peu plus notre société, le président s’en moque. Il a choisi l’épreuve de force avec les syndicats qui lui ont promis un mois de janvier « chaud bouillant, en particulier avec les changements sur les droits à la retraite».
Macron pourra dire bientôt, « Nous sommes en guerre contre les chômeurs et les syndicats. »