Le haut de la classe moyenne, ce week-end était en Auvergne, en Normandie ou ailleurs, avalant autant de kilomètres que possible, afin de vivre pleinement, répondant à l’appel de la formule : pour être heureux il faut se montrer.
La planète se meure mais chacun trouve le moyen de justifier sa façon de vivre
Au moment où se tient la Cop27 en Egypte, le constat sur le terrain est édifiant. La planète se meure mais chacun trouve le moyen de justifier sa façon de vivre. Pour la France, la formule qui revient le plus souvent est « nous ne représentons que 1% de de la production mondiale de CO2. » Alors pourquoi mettre fin à un formatage du bonheur qui dit « pour être heureux il faut se montrer, en tout cas montrer sa réussite. »
D’aucuns comme Macron maladroitement ou l’évolution de Facebook, Meta, utopiste car mal expliqué, essayent vainement d’alerter sur ce qu’ils perçoivent du nouveau monde. Un temps long impliquant la responsabilité de chacun et un bouleversement dans nos moyens de transports et de vivre.
Or, plusieurs sujets attirent particulièrement mon attention dont le transport et le tourisme. Au moment où l’essence et le diésel augmente et rend la vie pour bon nombre de français pénible , le haut de la classe moyenne, ce week-end était en Auvergne, en Normandie ou ailleurs, avalant autant de kilomètres que possible, afin de vivre pleinement, dit-elle.
Les conséquences du Covid-19 et la guerre en Ukraine sont utilisés pour expliquer ce refus du nouveau monde qui va bouleverser profondément notre vie sur toute la planète. Le réchauffement climatique et ses conséquences dont l’impact de la sècheresse pour l’Europe voire la déstabilisation de la démocratie telle que nous la connaissons, lors de la prise de décisions dans l’urgence, pourraient bien rappeler à tous que des pans entiers de notre économie doivent être reformulés.
A côté du capitalisme, la notion de « no profit » doit prendre la relève pour une répartition différente des richesses et aller de toute urgence vers un apaisement de la société. Des craintes se font jour, des luttes fratricides entre différentes couches de la sociétés sont à venir.
Ce matin du 12 novembre 2022, j’ai la sensation d’entendre « la fin de l’abondance et de l’insouciance, encore un instant monsieur le bourreau. »