L’avantage de l’instabilité pour un gouvernement, c’est qu’elle ne lui laisse pas le temps de se désavouer, (Jean Rostand).
Sommes-nous à la veille d’une crise sociale et politique majeure ?
L’objectif initial de Macron depuis 2017 n’a pas changé, déstabiliser le pays pour faire avancer ses lubies, bien loin de la vraie vie de ses concitoyens. Il n’a toujours pas compris que la France n’a pas besoin d’un «homme providentiel », mais d’une équipe de dirigeants capable de traduire les aspirations de tout un peuple. C’est cela la modernité en politique.
Sachant désormais qui est Macron, nous savons qu’il se moque de ce que pensent les institutions représentatives du peuple, des partis et mouvements politiques, des syndicats et grandes associations au services des français. Son souhait est de diriger le pays à coup de conseils de défense.
Il crée l’instabilité. L’avantage de l’instabilité pour un gouvernement, c’est qu’elle ne lui laisse pas le temps de se désavouer, disait Jean Rostand.
Sommes-nous à la veille d’une crise sociale majeure ? C’est la question que beaucoup de français se posent, lorsqu’ils voient l’incompétence de nos dirigeants à nous garantir un futur.
Après son holdup politique de 2017 et son acharnement à détruire les partis politiques traditionnels, voilà Macron seul face changement climatique, au Covid-19, à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, à une inflation qui réduit en miettes quelques résultats éphémères sur l’emploi et la croissance…
La France est un pays extraordinaire, par expérience, 20 ans dans le syndicalisme et 20 ans dirigeant d’entreprise, je peux vous assurer que la veille d’une crise sociale d’importance, malgré tout un tas d’indicateurs qui vous l’annoncent, vous ne voyez pas cette dernière goutte d’eau qui fera déborder le vase et qui vous entraine dans le gouffre de la crise sociale et souvent politique.
Nous y sommes, en cette rentrée 2022, tout porte à croire qu’une facture sera présenté à Macron et qu’il aura bien du mal à l’honorer. Il pourrait alors, perdre pied, avalé par la spirale de l’instabilité qu’il alimente depuis 2017.