Les importations continuent de croître en valeur, à un rythme un peu supérieur à celui du 1er trimestre 2022 (+6,9 %, après +6,1 %).
Le déficit commercial se creuse ainsi pour le 6e trimestre consécutif
Au 2e trimestre 2022, les exportations françaises de biens continuent de croître en valeur, mais à un rythme moindre qu’au 1er trimestre. Leur taux de croissance a ainsi été divisé nettement sur le trimestre (+3,5 %, après +5,8 %). Cette croissance sur le trimestre est portée pour deux tiers par le dynamisme des ventes de biens manufacturés, en particulier de produits chimiques, et pour le tiers restant par les ventes de produits énergétiques, notamment de produits pétroliers raffinés.
Les importations continuent de croître en valeur, à un rythme un peu supérieur à celui du 1er trimestre 2022 (+6,9 %, après +6,1 %). La croissance des importations en valeur est tirée pour plus de moitié par l’énergie, en raison principalement des achats d’hydrocarbures naturels, dont le prix reste très élevé dans un contexte de tensions géopolitiques. Le restant de la hausse des importations en valeur s’explique par les achats de produits manufacturés, notamment de produits métallurgiques et métalliques (dont les prix continuent de croître) ainsi que de textile-habillement, cuir et chaussures.
Au total, le solde commercial FAB/FAB trimestriel se détériore de 7,0 milliards d’euros par rapport au trimestre précédent pour atteindre -39,0 milliards. Le déficit commercial se creuse ainsi pour le 6e trimestre consécutif, principalement tiré par l’énergie dont le solde se détériore de 5,1 milliards ce trimestre en raison de la facture des achats d’énergies fossiles. Le déficit manufacturier s’accroît plus modérément (de 2,1 milliards), le solde des matériels de transport, en particulier, se détériorant (de 1,3 milliard).