Ce 26 octobre 2021 se tenait la 50e session annuelle de l’Assemblée consultative du Qatar, la Choura. C’est aussi la première d’une nouvelle formule qui voit 30 membres sur 45 être élus par les qataris.
Une femme vice-présidente de la Choura
Il y a bien au moins deux façons de voir la nouvelle composition de l’ Assemblée consultative du Qatar nouvelle formule. La première que certains correspondants internationaux mettent en avant, il y a seulement 2 femmes, alors qu’avant il y en avait 4, désignées directement par l’émir Tamim. L’émir serait- il plus sage que son peuple ?
Et puis une autre façon de voir les choses. Lors d’une élection politique, les hommes qataris ont plus de chance d’être élus que les femmes. C’est être particulièrement incompétent de paraître surpris par cette situation. Comme si par miracle la population autochtone qatarie s’occidentalisait en quelques années, là où l’occident a mis des centaines d’années, et encore, si on interrogeait Ségolène Royal sur le comportement du Parti Socialiste lors de son élection à la présidentielle, de nombreuses similitudes pourraient apparaitre.
L’évolution politique du Qatar mettra encore quelques décennies et lorsqu’on regarde ce qui se passe dans certains pays occidentaux rien ne permet d’affirmer que le sens de l’histoire est à jamais déterminé.
Ce que nous retenons de la première réunion de l’Assemblée consultative du Qatar nouvelle formule, correspondant à la 50e session annuelle, c’est qu’une femme est vice-présidente, il s’agit de Dr. Hamda bint Hassan Al Sulaiti. Le nouveau président est Hassan bin Abdullah Al Ghanim, tous les deux élus par leurs pairs.
Bon travail à cette instance qatarienne qui sait pertinemment quelles sont ses limites.