Ce soir 15 août 2021 tout s’écroule en Afghanistan, le château de cartes construit par les américains s’est effondré montrant l’incapacité de la plus grande puissance au monde à contenir les talibans.
L’erreur historique de Biden
Comment le président des USA a pu faire confiance à ses stratèges qui le conduisent, ce soir 15 août 2021, à se ridiculiser à la face du monde entier, car il n’arrive pas, ni les autres puissances occidentales, à plier bagage sans l’accord des talibans.
Le château de cartes construit par les américains s’est effondré montrant l’incapacité de la plus grande puissance au monde à contenir les talibans. C’est une erreur historique qui marquera profondément le règne de Biden. Un cadeau empoisonné laissé par Trump. Chacun sait que comme à la fin des années 90, ils vont réinstaurer un régime islamique et la charia.
Les talibans qui dirigeront l’Afghanistan
Le mollah Haibatullah Akhundzada a été nommé à la tête des talibans au mois de mai 2016, il est leur leader suprême.
Abdul Ghani Baradar, cofondateur avec le mollah Omar du mouvement des talibans. Il est le négociateur en chef à Doha où se joue l’inévitable chute du pouvoir de ceux qui se sont couchés devant les talibans.
Sirajuddin Haqqani numéro deux des talibans et fer de lance des actions terroristes contre les américains et les dirigeants afghans. Il est le leader du réseau Haqqani.
Le mollah Yaqoub, fils du mollah Omar, est le chef de la puissante commission militaire des talibans, qui décide des orientations stratégiques dans la guerre contre le gouvernement afghan.
Le président afghan Ashraf Ghani a déclaré dimanche soir :
Avoir fui son pays pour éviter un « bain de sang », reconnaissant que « les talibans ont gagné ». Le président, qui n’a pas précisé où il était parti, s’est déclaré convaincu que « d’innombrables patriotes auraient été tués et que Kaboul aurait été détruite » qu’il était resté en Afghanistan. « Les talibans ont gagné (…) et sont à présent responsables de l’honneur, de la possession et de l’auto-préservation de leur pays », a-t-il ajouté dans un message sur Facebook.
« Ils sont confrontés à présent à un nouveau défi historique. Soit ils préservent le nom et l’honneur de l’Afghanistan soit ils donnent la priorité à d’autres lieux et d’autres réseaux », a poursuivi le chef de l’Etat en fuite.