Les deux poids lourds de la politique tunisienne s’affrontent pour pouvoir diriger leur pays.
Ennahda dans le collimateur du président tunisien
Il fallait renverser la situation a probablement pensé le président tunisien Kaïs Saïed qui ne supporte plus les manifestations du principal parti parlementaire Ennahda en plein crise sanitaire. Il a donc pris la décision de geler, dimanche 25 juillet, les travaux du Parlement et pris en main le pouvoir exécutif.
Rached Ghannouch, chef du principal parti au pouvoir en Tunisie, la formation islamiste Ennahda, a aussitôt dénoncé un coup d’État contre la révolution et contre la Constitution.
Le combat de Kaïs Saïed contre Rached Ghannouchi prend une nouvelle dimension.
Au niveau international, Turquie et Qatar, proche de Ennahda, observent ce moment particulier pour la Tunisie car on voit mal à quoi il peut aboutir.