« Déjà en 2019 les internes en France travaillaient en moyenne 58,4 heures par semaine. Et cela ne s’est pas amélioré », notamment avec la crise du Covid-19 ».
Ne travailler « que »… quarante-huit heures par semaine
Semaines à rallonge, auxquelles peuvent s’ajouter des violences psychologiques, physiques, sexuelles… les internes en médecine sont appelés à la grève vendredi 18 et samedi 19 juin. Ils n’ont qu’une revendication : ne travailler « que »… quarante-huit heures par semaine.
« Déjà en 2019 les internes en France travaillaient en moyenne 58,4 heures par semaine. Et cela ne s’est pas amélioré », notamment avec la crise du Covid-19, alerte Gaétan Casanova, président de l’Intersyndicale nationale des internes (ISNI), selon qui ces derniers sont « dans un sale état ». « On se met en danger sur le plan physique, psychologique », martèle l’interne en anesthésie réanimation, enquêtes à l’appui.