Pour Jean Prieur, l’âme des animaux est une évidence.
Mon ami, mon chien, s’en est allé
« Si l’on entend par âme la partie incorporelle de l’être, le siège de la sensibilité, de l’entendement et de la volonté, la source des pensées, des attachements et des passions, le sujet commun de toutes les modifications affectives et intelligentes de la conscience, oui, les animaux ont une âme.
Si l’on entend par âme le courage, les sentiments élevés, les instincts généreux d’une individualité considérée du point de vue moral, oui, les animaux ont une âme.
Si l’on entend par âme un principe immatériel, mais cependant subtil et substantiel, se séparant du corps à l’heure de la mort; si l’on entend par âme un double de l’être à la ressemblance du vivant qu’il fut et lui permettant de continuer à vivre dans un autre monde, oui, les animaux ont une âme.
Je dirai plus, l’animal est une âme : animal est anima »