Joaan al-Thani et Infantino ont été utilisés

La stratégie adoptée par le président de la FIFA et le frère de l’émir du Qatar, se transforme en polémique mondiale, Joaan bin Hamad bin Khalifa al-Thani et Infantino sont discrédités, est-ce le fruit du hasard !

Joaan bin Hamad bin Khalifa al-Thani fusible malgré lui

Depuis quelques jours une grande partie des médias rapportent une polémique dont le Qatar, au premier abord, se serait bien passé. Or ces médias et réseaux sociaux se sont fait manipuler.

Le frère de l’émir du Qatar, Joaan bin Hamad bin Khalifa al-Thani, a manqué de discernement en ne saluant pas du poing – façon Covid-19 – deux arbitres femmes lors de la finale de la Coupe du monde des clubs de football qui se déroulait à Doha.

Personne ne peut croire que ce manque de salut est le fruit du hasard. La stratégie adoptée par le président de la FIFA et le frère de l’émir du Qatar, sous couvert de l’émir lui-même,  se transforme en polémique mondiale.

Peut importe ce que peut dire désormais le président de la FIFA, voire la position des autorités qatariennes en parlant de malentendu. Le mal est fait et cela permet à ceux qui pensent que la Coupe du monde 2022 au Qatar est un choix contestable de repartir à l’assaut mais l’émir Tamim sait que les jeux sont faits.

Il n’y a qu’un maître à bord au Qatar c’est Tamim al-Thani

Joaan bin Hamad bin Khalifa al-Thani a manqué de discernement. Certes les conservateurs wahabites sont puissants au Qatar mais il tenait là une occasion en or de montrer sa modernité et de s’affirmer politiquement. Lui qui un temps aurait du être président du Paris Saint Germain, le club parisien, montre ses limites d’homme politique.

Archives

Finalement il n’est que l’ombre à peine visible de son frère, l’émir Tamim bin Hamad bin Khalifa al-Thani. On comprend mieux pourquoi l’émir ne lui a pas confié la direction du PSG, Nasser al Khelaifi est d’une autre trempe même s’il ne fait pas partie de la famille royale.

Et puis, l’émir Tamim a voulu faire un exemple, il a montré les limites de ce qu’il peut accepter à l’ensemble de sa famille, sa grande tribu et le reste du monde.

Il ne faut pas oublier, au delà de Coupe 2022 de football, le contexte dans la région et plus largement l’alliance avec la Turquie. Tamim al Thani n’est pas dupe concernant la fin du boycott avec certains de ses voisins.

Il n’y a qu’un maître à bord au Qatar c’est Tamim bin Hamad bin Khalifa al-Thani. Joaan al-Thani a simplement été utilisé par son frère.