La nomination par Recep Tayyip Erdogan du nouveau recteur de l’université du Bogazici (Bosphore, Melih Bulu, personnalité extérieure au monde universitaire, ne passe pas.
Le pouvoir dans l’impasse
Selon le média RFI, « Il y a tout juste un mois, le président turc Recep Tayyip Erdogan nommait un proche de son parti au poste de recteur de l’une des plus prestigieuses universités du pays, l’université du Bosphore à Istanbul. Depuis ce jour, la colère d’une large partie des étudiants et des enseignants ne s’est pas apaisée, au contraire. Ce mouvement de protestation est désormais la cible d’attaques homophobes au sommet de l’État. »
Après un mois de protestation, les autorités semblent décidées à criminaliser le mouvement dans l’espoir de le faire cesser. Les arrestations habituelles pourraient mettre le feu aux poudres dans l’ensemble des universités.
Recep Tayyip Erdogan qui craint ses désordres envisage de modifier la Constitution à son profit. Un jeu politique hautement dangereux !