Selon l’AFP des militaires « nombreux et nerveux » ont affirmé avoir arrêté le président et le Premier ministre du Mali, laissant les pays voisins et les puissances étrangères craindre pour la stabilité d’un pays déjà confronté à des contestations sociales, alors que la menace djihadiste pèse toujours.
La France et la communauté internationale condamne l’action en cours
Des militaires révoltés ont pris le contrôle d’une garnison proche de Bamako, mardi 18 août 2020.
La communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) « condamne vigoureusement la tentative en cours et prendra toutes les mesures et actions nécessaires à la restauration de l’ordre constitutionnel ».
La France, de son côté, « condamne avec la plus grande fermeté » la « mutinerie », a réagi mardi soir le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, en appelant les militaires à « regagner sans délai leurs casernes ».
Dans l’après-midi, l’ambassade de France avait appelé les ressortissants français sur place à rester chez eux, communiquant un numéro de téléphone d’urgence.
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L’immeuble du ministre de la justice a été incendié par des manifestants. Scènes de liesse à Bamako.
La télévision nationale du Mali (ORTM) a cessé d’émettre.
Le chef de l’ONU appelle à la libération « sans conditions » du président malien.
Dans la soirée de ce mardi, le chef de la diplomatie de l’Union européenne Josep Borrell a « condamné la tentative de coup d’État en cours au Mali ». Ajoutant que l’UE « rejette tout changement anticonstitutionnel.
Personne n’a volé au secours des maliens lorsqu’ils se sont plaints de la corruption et que 40% de l’argent public était détourné. » explique Mamadou Konaté, l’ancien ministre de la justice.