Une femme à la sortie du travail trouve sa voiture dégradée, elle va à la gendarmerie pour signaler les faits, non seulement elle n’est pas prise au sérieux mais pire elle repart désemparée.
Quand de victime on devient quasi coupable
Il y a quelques jours, une de nos lectrice et amie, me signale un évènement qui l’a bouleversé.
Cette dame et une personne seule qui se trouve dans une situation financière des plus difficile. Elle a trouvé un travail pour la saison dans un organisme de vacances de grand renom situé sur la Presqu’île d’Arvert.
Comme chaque jour, elle se gare à quelques dizaines de mètres de son travail. Un jour de la semaine passée, en regagnant son véhicule, en fin de poste de travail, elle s’aperçoit qu’une protection d’un bas de caisse avait disparu, apparemment arraché.
Elle se rend à la gendarmerie la plus proche, elle indique à un gendarme de service la disparition d’une protection du bas de caisse de sa voiture, celui-ci accompagné par deux collègues examine le véhicule. Les trois gendarmes considèrent que rien ne prouve que le bas de caisse ait été volé ou dégradé et qu’il est probablement tombé seul.
Mon amie se voit obligé de partir sans aucun signalement possible en gendarmerie. Les larmes aux yeux, elle vient me voir pour me raconter cette mésaventure. Elle se retrouve désespérée car son assurance lui impose une franchise largement au-delà du prix.
Elle estime n’avoir eu aucun soutien de la part de ses trois gendarmes qui n’ont pas cru ses propos voire avaient tendance à la culpabiliser.
Voilà un fait d’apparence mineur mais qui a produit d’énormes dégâts quant à la confiance envers les forces de l’ordre. Mon amie s’interrogeant même, si c’est un homme qui avait rapporté de tels faits aurait-il été plus crédible ?
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