Abdullah al-Hamid avait 69 ans,il défendait les droits de l’homme en Arabie saoudite.
Il avait été arrêté par les autorités saoudiennes en mars 2013
Abdullah al Hamid, éminent défenseur des droits humains condamné à 11 ans d’emprisonnement en raison de ses activités militantes pacifiques est décédé. Il était dans l’unité de soins intensifs de l’hôpital al Shumaisi à Riyad après avoir eu une crise cardiaque le 9 avril 2020.
“Le Dr. al-Hamid est décédé, vendredi matin en prison, des suites d’une négligence médicale délibérée entraînant un accident vasculaire cérébral qui lui a coûté la vie”, peut-on lire sur le compte Twitter “Détenus d’opinion”.
On attend la réaction de la France, si prompte à dénoncer les atteintes aux droits de l’homme dans certains pays du Moyen-Orient, après la mort en détention en Arabie saoudite d’Abdullah al-Hamid, 69 ans, défenseur lui aussi des droits de l’homme, qui souffrait d’hypertension.
Le défunt était le fondateur de l’Association saoudienne des droits civils et politiques, et était l’un des farouches défenseurs de la réforme dans le royaume. Il avait été arrêté par les autorités en mars 2013 et condamné à 11 ans de prison, sans expliquer la raison de la décision, selon la Saudi Human Rights Organisation (organisation non gouvernementale opérant à l’étranger).