Dés la crise sanitaire terminée, le peuple devra se prononcer sur l’avenir de la France.
Un homme peut-il changer au point de se renier lui-même ?
Dans sa première partie de son quinquennat, le président de la République française a mis en marche son programme contribuant à démonter le droit social français afin de favoriser une certaine fluidité notamment en matière d’embauche. Il devait par la suite créer assez d’emplois et renforcer la protection des travailleurs. Il se voulait le maître des horloges mais le temps s’est figé.
Les gilets jaunes sont arrivés du fond de la classe moyenne pour crier leur désarroi voyant inexorablement glisser dans la fosse de la pauvreté.
Le président Macron de discours en discours et quelques milliards sur la table a essayé de reprendre le cours du temps en continuant sa vision de la société française, capitaliste, individuelle et sans âme.
Les syndicats sont arrivés pour défendre le droit à la retraite pour que là encore la pauvreté des « anciens » ne devienne pas monnaie courante comme dans de nombreux pays.
Contrarié dans ses projets, Emmanuel Macron a voulu passer en force, nonobstant un danger grave et imminent qui menaçait la France. Ainsi, il n’a pas hésité le samedi 29 février 2020, a détourné un conseil des ministres « exceptionnel dédié au Covid-19 » pour annoncer par « surprise » l’utilisation de l’article 49.3 afin d’adopter sans vote la réforme des retraites. La suite on la connaît pour le malheur des français.
Depuis de nombreuses années, ce qui embellissait l’image de la France dans le monde, le secteur hospitalier et plus largement la santé, dépérissait et comme le disait Melechon en 2017, « nous ne sommes désormais plus à l’abri d’un crise grave en matière sanitaire.
Et puis Covid-19 a frappé ! Il a montré ce que criaient les personnels et médecins hospitaliers, l’hôpital se meure et les français ne sont plus protégés en cas d’épidémie. Pire nous avons eu droit à une pandémie qui employant les voies de la mondialisation frappe le monde entier.
Pour le malheur des français, Covid-19 a montré notre vulnérabilité, l’incapacité de nos dirigeants à réagir en abandonnant leur pouvoir politique aux scientifiques qui eux n’ont pas étés élus par le peuple.
Nous sommes fin mars 2020, la France s’interroger sur son funeste avenir immédiat. Certes les personnels hospitaliers, devenus les héros du pays, se tuent à la tâche, ils ne font qu’étaler dans le temps le malheur, en utilisant un confinement, se réfugier dans la grotte pour que l’ennemi passe. Un retour en arrière qui fait voler en éclat toute notre suffisance d’être humain, hôte de la Terre.
Alors, faut-il s’interroger sur le président Macron, ou le sort en est jeté ?
La réponse est connue. Emmanuel Macron devenu président par un hold-up politique, nous a tous piégés dans une démocratie qui n’a plus grand-chose de collective.
Il a tenté une ultime « arnaque » en nous faisant croire que nous étions en guerre contre un ennemi invisible, alors qu’une crise sanitaire est là et qu’il a avec le gouvernement trop tardé à prendre les dispositions pour sauver les français et les personnels hospitaliers et du secteur de la santé.
Celui qui n’a eu de cesse de diviser les français, avant même d’être président de la République, se retrouve « nu » devant le peuple. A la crise sanitaire suivra une crise économique qu’il faudra payer pendant au moins dix ans dans le meilleur des cas. Macron est obligé de résoudre cette crise sanitaire car on ne peut se payer le luxe d’une crise politique qui aurait immédiatement des conséquences incalculables.
Et puis, sans même essayer de durer, il doit organiser un retour devant le peuple français pour que celui-ci tranche l’avenir de notre pays. Tout autre initiative pour durer pourrait mettre fin à notre nation.