On n’est jamais plus vulnérable que lorsqu’on se croit justement à l’abri de toute attaque.
Le battement d’ailes d’un papillon à Wuhan en Chine…
Il y a quelques semaines nous nous interrogions : « Le battement d’ailes d’un papillon à Wuhan en Chine peut-il mettre en péril une partie de l’humanité et provoquer une tornade sur l’économie mondiale ? »
Le marché aux animaux vivants de Wuhan restera désormais célèbre dans l’histoire du monde car l’épidémie du coronavirus Covid-2019, initiée dans la capitale tentaculaire de la province du Hubei, profitant des canaux de la mondialisation, s’est rependue dans le monde entier.
Pour faire fonctionner un modèle en flux tendu, dans le village le monde, il fallait que rien ne vienne perturber la fluidité des échanges entre donneurs d’ordres et sous-traitants. La mondialisation de l’économie planétaire modélisée par quelques économistes « sachant » n’est pas allée au bout de la théorie.
En cette début d’année 2020, nous nous sommes aperçus que nous étions « vulnérables » car on se croyait à l’abri de toute attaque, il aura suffi d’un simple virus pour nous déstabiliser.
Les dégâts occasionnés sont immenses et touchent à nos valeurs fondamentales comme la démocratie, la place de l’État et la responsabilité de nos dirigeants politiques, globalement le monde dans lequel nous vivons a montré ses limites. Nous avons dans le passé déjà vu et entendu l’expression « plus jamais ça » et pourtant l’humain souvent recommence les mêmes erreurs.
Alors que le monde compte ses morts liés au Covid-19, une peur ancestrale se réveille, finalement nous sommes vulnérables. La seule vraie réponse pour l’instant a été le confinement montrant ainsi les limites de nos « sachant ».
Puisque le modèle actuel a montré ses limites n’est-il pas temps collectivement de réfléchir à notre futur ?