Les mots ont un sens, si la France était réellement en guerre, il y aurait des centaines de milliers de morts voire des millions en quelques jours. Les politiques, Macron en tête, doivent remettre le pays en marche car le remède pourrait être pire que le mal.
A chacun ses responsabilités
A vouloir se réfugier derrière le corps médical, dans sa partie scientifique, le président Macron et son gouvernement ont cherché un moyen d’échapper aux conséquences de l’après Covid-19.
Mal conseillé depuis son arrivée au pouvoir, ignorant l’état de la vie réelle des français, porteur d’un projet économique dépassé, entouré d’une équipe de compagnons d’école sans sens politique, Emmanuel Macron a réussi son hold-up électoral mais n’arrive pas à gérer la France.
Il aura suffi de quelques dizaines de milliers de gilets jaunes pour lui faire mettre un genou à terre. Alors, lorsque Covid-19 est arrivé par les voies de la mondialisation en France, devant l’état d’impréparation face à une probable pandémie, le président de la 5 puissance au monde a cherché les mots lui permettant de créer un écran de fumée pour masquer l’incapacité à gérer la crise sanitaire.
La nation France réunie devant les écrans de télévision, tablette ou smartphone a entendu que « nous étions en guerre contre un ennemi invisible, le coronavirus dénommé Covid-19. »
Non, la France n’est pas en guerre, elle est en crise. Les mots ont un sens, si la France était réellement en guerre, en mars 2020, il y aurait des centaines de milliers de morts voire des millions en quelques jours.
Les politiques, Macron en tête doivent remettre le pays en marche car le remède pourrait être pire que le mal.
En 2018, il y a eu 609 648 décès en France (Outre-mer inclus) — contre 606 274 en 2017, pour une population de 66,89 millions d’habitants soit un taux de mortalité de 9,1 pour 1000, un taux stable sur les 10 dernières années.
Quatre principales causes, tous sexes confondus, totalisent les deux tiers (67,1 %) des décès en France : les tumeurs malignes (27,6 % des décès), les maladies de l’appareil circulatoire (maladies cardio-vasculaires, 25,1 %), les maladies de l’appareil respiratoire (6,6 %) et les morts violentes (accidents, suicides et autres causes externes de décès, 6,5 %).
Il est urgentissime de donner les moyens nécessaires aujourd’hui et demain au secteur de la santé en France car sans les humains l’économie s’arrête. Toutefois chacun doit comprendre que si l’économie s’arrête les moyens baisseront dans les années à venir et le nombre de morts explosera.
Les hommes politiques doivent assumer leurs responsabilités ils ne peuvent même plus se démettre.