La destruction du droit social par Macron ainsi que la remise en cause du système des retraites, le mépris affiché dés sa prise de pouvoir envers une grande partie des français, les affaires touchant ses ministres et collaborateurs montrent un drôle de nouveau monde.
Désormais tout est possible pour remplacer Macron
De plus en plus de lecteurs, de gens de mon entourage, constatent l’énorme erreur d’avoir voté pour Emmanuel Macron au deuxième tour des élections présidentielles de 2017. Les propos successifs du ministre et puis du président Macron ont été vécus souvent comme des humiliations et ont contribué au climat actuel de violence.
Voici quelques-unes de ses phrases humiliantes :
- 29 juin 2017 : Une gare, c’est un lieu où l’on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien.
- 8 septembre 2017 : Je ne céderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes.
- 12 juin 2018 : On met un pognon de dingue dans les minima sociaux.
- 29 août 2018 : Ce peuple luthérien, qui a vécu les transformations de ces dernières années, n’est pas exactement le Gaulois réfractaire au changement ! Encore que !
- 15 septembre 2018 : « Il suffit de traverser la rue pour trouver un travail » dit le président à un jeune chômeur.
- 11 janvier 2019 : Trop de Français n’ont pas le sens de l’effort, ce qui explique en partie les troubles « que connaît le pays. »…
La fin de la démocratie sociale
La destruction du droit social par Macron ainsi que la remise en cause du système des retraites, le mépris affiché avant et après sa prise de pouvoir envers une grande partie des français, ont débouché sur les gilets jaunes et les grandes manifestations contre la retraite à points.
- La lutte interminable dans les hôpitaux,
- la fin programmée des Carsat en particulier sur la partie risques professionnels,
- la disparition de la personnalité morale des Comités d’Hygiène Sécurité et conditions de travail dans les entreprise,
- la fin du paritarisme à la Sécurité sociale, à l’Unedic et bientôt pour les retraites,
- Cela montre la volonté du président de la République de réduire le mouvement syndical, plus que centenaire, à une présence uniquement dans les entreprise, en somme la fin de la démocratie sociale.
Ceci promet une élection présidentielle 2022 où les plafonds de verre explosent. Désormais tout est possible pour remplacer Macron.
Il faut dire que les nombreuses démissions ou les affaires comme celle de Griveaux donnent une image du nouveau monde annoncé comme bien pitoyable.
Modifié le 14 février 2020