Ralentissement de la croissance des importations.
Les quatre secteurs dynamiques : aéronautique, agroalimentaire, ventes de produits chimiques et pharmaceutiques
Le solde de la balance commerciale française ne porte que sur les échanges de biens (marchandises), et non les services.
Après trois années consécutives de détérioration, le déficit des échanges de biens s’est réduit de 6,3 % par rapport à l’année précédente, à 58,9 Md€ (après 62,8 Md€ en 2018), grâce à la bonne performance des exportations qui bénéficient notamment d’un nouveau niveau record de livraisons aéronautiques et du dynamisme des ventes de produits chimiques et pharmaceutiques.
La facture énergétique diminue également et s’établit à 44,8 Md€ (après 45,6 Md€ en 2018). Bien qu’il demeure à un niveau conséquent, ce déficit se situe bien en deçà du pic à 74,5 Md€ enregistré en 2011. L’excédent du matériel militaire augmente de 27,4 % à 5,0 Md€ en 2019, soit sa plus forte hausse depuis 2007.
Les échanges de biens (importations et exportations) continuent de croître en 2019 mais à un rythme plus lent que les années précédentes (+2,7 % après +4,1 % en 2018 et +5,7 % en 2017), du fait principalement d’un ralentissement de la croissance des importations. Celles-ci augmentent de 2,2 % à 566,9 Md€ après des hausses de 4,3 % en 2018 et 6,8 % en 2017. A 508,0 Md€, les exportations augmentent de 16,1 Md€ par rapport à l’an dernier, soit une hausse de 3,3 %.
Cette hausse concerne la majorité des secteurs, à l’exception notamment des produits énergétiques et de l’industrie automobile. Le déficit hors énergie et matériel militaire poursuit son amélioration depuis 2 ans : il recule de 1,8 Md€ (-5,1 %) à 34,1 Md€ (après 35,9 Md€ en 2018). Les exportations continuent de progresser (+3,7 % à 478,6 Md€, après +3,5 % en 2018), de même que les importations (+3,1 % à 512,7 Md€ après +3,0 % l’année dernière).
Source : Le commerce extérieur de la France ministère de l’économie et des finances