La récente annulation du spectacle du groupe Mashrou’Leila à Doha, suite à des menaces de mort, montre bien qu’une majorité de qatariens déteste les homosexuels et les LGBT en général.
We do not tolerate homosexuality in Qatar
Les réseaux sociaux qataris sont devenus fous à l’annonce de la venue du groupe musical Mashrou’Leila à Doha sur invitation de l’université américaine Northwestern University, pour participer à un débat autour du langage et du rythme de la rue. Une décision prise mardi 4 février « pour des raisons de sécurité » à la suite de messages haineux diffusés sur Twitter.Le chanteur, ouvertement homosexuel, était menacé de mort sur les réseaux sociaux.
Pays hôte de la Coupe du monde 2022, le Qatar veut donner des gages d’ouverture et a assuré récemment, par la voix de Nasser al-Khater, responsable de l’organisation de l’événement, que les homosexuels, comme tous les autres supporters, sont « les bienvenus ».
Qatar Foundation, dirigée par la mère et la sœur de l’émir Tamim bin Hamad al Thani, rejette la raison pour laquelle Northwestern University installée au Qatar depuis longtemps a mis fin à un événement après une réaction anti-gay.
Pourtant, si les élites du Qatar se disent prêts à accepter les LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres), la population qatarienne qui tolère l’homosexualité en privé, la rejette fortement en public. We do not tolerate homosexuality in Qatar, disent-ils !
La FIFA organisatrice de la Coupe de football 2022 au Qatar ferait bien de trancher cette difficulté pour qu’aucun incident ne se produise avec les supporters et les joueurs car l’homosexualité dans ce pays est punie au minimum d’emprisonnement, voire de mort dans l’état actuel de la loi, qui n’a pas été changée depuis 2010, au moment où les qataris se sont vus attribuer cette compétition mondiale dans les circonstances que l’on connaît.
En attendant, si vous êtes LGBT, évitez ce pays !