Selon Benyamin Nétanyahou, Trump présente un plan de paix qui ouvre la voie à l’annexion de la vallée du Jourdain et des colonies de Cisjordanie.
Les 80 pages qui vont attiser la haine
Selon le New York Times, le plan du président américain “donnerait à Israël la plupart de ce qu’il recherche depuis des décennies de conflit”, tout en créant “un État palestinien à souveraineté limitée”, sans armée ni force aérienne.
Le quotidien new-yorkais indique en effet que les propositions du président américain, détaillées dans un document de 80 pages, garantiraient “qu’Israël contrôlerait une Jérusalem unifiée comme capitale” et n’exigerait pas que l’État hébreu “démantèle les colonies en Cisjordanie”.
Trump présente un plan de paix favorable à Israël qui est déjà rejeté par le Hamas et l’autorité palestinienne.
Quelle sera la réaction des pays arabes ?
Si on sait que Trump a eu l’aval de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis, quelle sera la réaction du Qatar ?
La démission du premier ministre qatari Abdullah bin Nasser bin Khalifa Al-Thani remplacé par le responsable du Diwan de Tamim al Thani, Sheikh Khalid bin Khalifa bin Abdulaziz Al-Thani, n’est pas le fruit du hasard.
Le Qatar est le principal soutien du Hamas, tous deux étant liés par la Confrérie des Frères musulmans, l’émir du Qatar ne peut laisser tomber ni le Hamas ni la Palestine dans son ensemble.
L‘AFP énonce la position officielle du Qatar la réalité sera plus complexe :
Le Qatar a salué mercredi le plan pour le Moyen-Orient du président américain Donald Trump tout en estimant que la paix ne serait durable qu’avec la naissance d’un Etat palestinien ayant « Jérusalem-Est pour capitale ». « Le Qatar salue les efforts visant à parvenir à une paix durable dans les territoires palestiniens occupés et apprécie les efforts de l’administration américaine pour trouver une solution au conflit israélo-palestinien », écrit l’agence de presse officielle QNA.
Proche allié des Etats-Unis, le riche pays gazier du Golfe qui soutient les Palestiniens, notamment le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a réitéré en même temps sa position sur le conflit israélo-palestinien.