Depuis quatre mois le bush (savane) et les forets d’acacias et d’eucalyptus alimentent un feu incessant qui met en danger toute vie sur l’île-continent, l’Australie.
Tout le pays est en feu
Depuis septembre 2019 un terrible feu brûle le continent australien. Il a déjà tué des millions d’arbres, un demi-million d’animaux, fait une vingtaine de morts et autant de disparus.
Événement observé par le monde entier, il est vécu comme une punition à une communauté climato-sceptique qui dirige ce pays.
Ces feux sont précoces dans la saison – on n’est qu’au début de l’été austral –, violents et longs. Ils sont favorisés par des températures records supérieures à 40 °C (jusqu’à 45 °C), la sécheresse ainsi que des vents soufflant en rafales d’est en ouest. La météorologie nationale australienne vient d’ailleurs d’annoncer l’arrivée d’un nouveau pic de chaleur attendu samedi 4 janvier, un élément favorable à la progression des incendies qui ont déjà tué une vingtaine de personnes depuis septembre.
Depuis quatre mois le bush (savane) et les forets d’acacias et d’eucalyptus alimentent un feu incessant qui met en danger la vie de l’île-continent, l’Australie. Tout a été sacrifié à l’économique, la dérive capitalistique n’a plus de limites. Le capitalisme dans ce pays peut survivre à la disparition de l’humain, des animaux et de la nature.
Nous rentrons dans un nouveau monde, où l’être humain, pour des raisons économiques, devient secondaire.
Il est urgent de réagir ceci ne peut plus durer !