Les programmes des antennes sont perturbés depuis le 25 novembre 2019 en raison d’une grève contre un plan d’économies prévoyant la suppression de près de 299 postes.
La baisse des crédits de l’audiovisuel public imposée par le gouvernement
Les syndicats jugent que le plan de 299 départs volontaires (sur près de 4.800), présenté lors d’un CSE central extraordinaire par la présidente du groupe, Sibyle Veil, « est dangereux, pour chacun des salariés et pour la pérennité de Radio France ».
Dans un courrier envoyé aux salariés, Sibyle Veil précisait que « 299 postes seront supprimés et 76 postes seront créés pour intégrer à Radio France des profils indispensables pour garantir notre avenir ». La présidente a assuré avoir limité « au strict nécessaire » les départs volontaires.
Mais les syndicats dénoncent un plan qui découle de la baisse des crédits de l’audiovisuel public imposée par le gouvernement, qui va accroître la charge de travail des salariés, le recours à des statuts précaires, dégrader la production – volume, qualité et diversité des contenus – véritable valeur ajoutée de Radio France et mettre en péril des savoir-faire (production radio ou spectacle vivant).
Au 26e jour de grève les négociations semblent dans l’impasse