Le premier ministre français était ce soir, 13 novembre 2019, à Nancy avec le ministre de l’éducation nationale pour parler en direct avec les enseignants de la problématique des retraites.
Le flop d’Édouard Philippe et Jean-Michel Blanquer
En même temps qu’il reçoit les syndicats de l’éducation nationale, le premier ministre va vérifier sur le terrain les attentes des enseignants à partir de ses propositions sur la retraite à points.
C’est bien la philosophie générale de la « macronie » qui ne croit pas aux positions des organisations syndicales.
Mais ce soir, Édouard Philippe accompagné par son ministre de l’éducation nationale Jean-Michel Blanquer ont été accueillis par une centaine d’enseignants, conviés à cette rencontre, qui ont posé des questions montrant le peu de confiance qu’ils accordaient aux promesses du premier ministre et du ministre de l’éducation nationale.
Les enseignants font partie de ceux qui vont le plus perdre avec la réforme envisagée par le gouvernement. En effet ce ne sont plus les 6 derniers mois qui sont la référence pour calculer leur pension mais bien toute la carrière, engendrant une perte importante en matière de revenus. Les membres de l’éducation nationale vont ainsi partir plus tard à la retraite comme les salariés et fonctionnaires en général mais en outre vont subir des pertes de revenus.
Ce qui peut paraître étonnant, ce sont les propos d’Emmanuel Macron qui des avril 2019 rappelait que les enseignants allaient perdre une partie importante de leur pension, or nous sommes en décembre et rien de concret n’a été déjà engagé.
Le gouvernement prend vraiment les enseignants pour des idiots croyant qu’ils n’ont rien compris du drame qui se joue pour eux.
Quant au président Emmanuel Macron il parle à propos des retraites d’un événement historique dont il serait le héros, complétement à coté de la plaque ce pauvre homme.