La faiblesse de la croissance mondiale et la perspective d’une offre abondante de gaz naturel va peser sur les prix mondiaux.
L’augmentation de production du GNL au Qatar ne suffira pas à compenser la baisse des prix
Lors de son discours à la Shura, début novembre 2019, l’émir Tamim bin Hamad al Thani déclarait à propos des hydrocarbures produites par le Qatar : L’énergie restera une source de richesse majeure au Qatar et une ressource pour le financement de projets de développement. Nous resterons attachés à la préservation des droits des générations futures. »
Or, la faiblesse de la croissance mondiale et la perspective d’une offre abondante de gaz naturel va peser sur les prix mondiaux.
La croissance du PIB mondial devrait s’établir à 2,9 % cette année, soit son niveau le plus faible depuis la crise financière, et se maintenir à 2,9 % – 3 % en 2020 comme en 2021.
Les cours du Brent évoluent ainsi actuellement un peu au-dessus de 60 dollars le baril, dans un marché dominé par la faiblesse de la croissance de la demande et la perspective d’une offre abondante.
La flambée des cours après l’attaque d’installations pétrolières en Arabie saoudite à la mi-septembre n’a pour sa part été qu’un feu de paille.
Le Qatar doit continuer à contenir son budget car l’augmentation de production du GNL ne suffira pas à compenser la baisse des prix et le budget pourrait à nouveau être déficitaire malgré les annonces positives de l’émir Tamim.