La hausse des tarifs des tickets de métro a mis le feu à Santiago du Chili.
Assignés à résidence les chiliens se révoltent
Des militaires patrouillaient samedi 19 octobre 2019 dans Santiago, pour la première fois depuis le retour à la démocratie, en 1990. L’état d’urgence a été décrété à Santiago du Chili après une journée de violences. Incendies de stations de métro, de banques, de péages, de bus, la tour de la compagnie d’électricité Enel et plusieurs supermarchés pillés. La hausse des tarifs des tickets de métro a mis le feu à Santiago du Chili.
Une augmentation de trop pour les chiliens, ils considèrent, comme les gilets jaunes en novembre 2018 en France, qu’ils sont consignés à résidence.
Devant cette révolte, le président chilien fait marche arrière : Sebastian Pinera a annoncé samedi la suspension de la hausse des prix des tickets de métro à Santiago, à l’origine de manifestations particulièrement violentes dans la capitale où un couvre-feu total a été décrété.