Les droits des travailleurs effectuant des tâches domestiques au Qatar dans l’impasse.
L’installation d’un bureau du BIT à Doha à peu d’impact localement
Obiora Okafor, expert indépendant des droits de l’homme à l’ONU vient de passer 10 jours au Qatar afin d’examiner la situation des droits de l’homme dans ce pays. Il présentera un rapport complet au Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève en juin 2020, en attendant, il a attiré l’attention des autorités qataries sur la situation déplorable des travailleurs effectuant des taches domestiques.
Les droits de ces travailleurs sont dans l’impasse, ils sont à la disposition totale des employeurs qataris avec parfois des comportements inacceptables proche d’un esclavagisme moderne.
Sur le papier, le Qatar via sa presse met en exergue les évolutions légales depuis quelques années qui auraient tendance à améliorer le sort des travailleurs résidants dans ce pays. Or, malgré l’installation à Doha d’un bureau du BIT, dans le quotidien les changements tardent à venir, alors que le Qatar va recevoir la Coupe du monde de football 2022.
Experts en communication et en enfumage, les autorités qatariennes se gaussent de mots et font peu cas des humains qui sont sur leur sol, rejoignant ainsi les autres pays du Golfe qui ont des pratiques semblables.
Nous sommes toujours étonnés que tant de travailleurs étrangers croient encore aux balivernes des marchands de travail qui les expédient dans ces pays du Golfe où on fait si peu cas des étrangers.
La misère, la complicité des responsables politique de grands pays et celle des organisations comme le BIT – OIT ou la FIFA, ou pire de certains anciens résidents, aveuglent plus d’un travailleur qui au lieu d’un espoir d’un monde meilleur se trouvent confrontés au désespoir.
Un rapport de plus qui dormira dans une armoire sans fond.