Comment peut-on s’offusquer des banderoles et chants homophobes dans les stades français et promouvoir le championnat mondial de football 2022 qui se tient au Qatar, pays qui pourchasse les gays, lesbiennes, bisexuels et transgenres (LGBT) ?
Le manque de crédibilité des pouvoirs publics et des responsables internationaux de football
Les supporters français de football partent en guerre contre l’image homophobe qu’on veut leur coller sur la peau et contre une réglementation qui ne saurait tarder, leur interdisant les chants et banderoles homophobes sous peine d’éloignement des stades.
Le vent de contestation contre les autorités en général et en particulier contre les instances du football national et international a pris un ton « homophobe » depuis plusieurs mois qu’il faut dénoncer même si parfois on peut invoquer un humour au second degré.
Le sujet n’est pas nouveau dans le football, car parfois il touche le recrutement même des joueurs et implique les responsables des clubs, voir le communiqué du 8-11-2018 de la Ligue.
Le problème, ceux qui mènent bataille contre ses propos homophobes ne sont pas crédibles. En effet, comment peut-on s’offusquer des banderoles et chants homophobes dans les stades français et promouvoir le championnat mondial de football 2022 qui se tient au Qatar, pays qui pourchasse les gays, lesbiennes, bisexuels et transgenres (LGBT) ?
Qatar 2022 est utilisé par les supporters du football comme repoussoir et démontre le manque de crédibilité des pouvoirs publics et des responsables internationaux de football.
Souhaitons que la réunion prévue le 5 septembre 2019 à la Ligue de football, entre associations de lutte contre l’homophobie et associations de supporters débouche sur un accord ramenant la sérénité.