Plusieurs médias rapportent la colère de centaines d’expatriés travaillant au Qatar, malgré les évolutions annoncées sur le droit du travail et l’installation d’un bureau de l’OIT à Doha.
La mentalité de certains employeurs qatariens reste figée
Comment est-il possible que certains expatriés résidents au Qatar doivent attendre encore leur salaire plusieurs mois durant et qu’ils travaillent dans des conditions inacceptables ?
Ces trois dernières années, des lois ont été approuvées par l’émir Tamim bin Hamad al Thani afin que les salaires soient payés en temps voulu et que les conditions de travail s’améliorent au Qatar. L’Organisation Internationale du Travail a même installé un bureau à Doha pour suivre ces évolutions du droit du travail qatarien, se portant ainsi garant de l’application de ces lois.
Or, force est de constater, comme le rapportent plusieurs médias, que la mentalité de certains employeurs qatariens reste figée et que de nombreux expatriés travaillant au Qatar ne bénéficient pas des garanties sociales mises en place. Ils sont obligés malgré l’interdiction de faire grève de manifester leur colère car souvent leur vie est menacée.
En août 2019, après tant de reproches fait au Qatar au niveau international, ces évènements montrent clairement que tant de l’émir du Qatar que de l’Organisation Internationale du Travail ne sont pas crédibles.
Encore une fois les plus hautes autorités du Qatar montrent qu’entre leurs discours et la réalité il y a un monde. Au niveau international beaucoup de responsables disent que l’émir du Qatar est plus préoccupé par ce qui se passe au PSG que du sort réservé au 2,4 millions de travailleurs étrangers qui font vivre son pays.