François de Rugy jette l’éponge face à Médiapart qui ne cesse de faire des révélations sur l’utilisation personnelle de l’argent public.
Un homme sans troupes
Il n’aura fallu que quelques jours de la part de Médiapart pour pousser le ministre de l’Écologie, numéro 2 du gouvernement, à la démission.
Selon le média Le Monde : Au centre d’une polémique sur des dépenses excessives et la location d’un appartement à vocation sociale, François de Rugy a annoncé avoir présenté sa démission mardi 16 juillet de son poste de ministre de la transition écologique. Une « décision personnelle » que le président Emmanuel Macron « respecte, pour qu’il puisse se défendre pleinement et librement », a indiqué l’Elysée à l’Agence France-Presse (AFP).
Selon notre opinion, au-delà des faits qui restent à vérifier, ce sont les photos prises probablement par des invités aux repas du président de l’Assemblée Nationale où apparaissent des homards géants et de bonnes bouteilles de vins qui auront « agité » ceux qui pensent que décidément les politiques ne vivent pas comme les citoyens français.
Pour ne pas être atteints par ce nouvel épisode estival le président français et son premier ministre ont attendu avec patience la démission de leur ministre François de Rugy.
De Rugy est un politique sans troupes au parcours politique tortueux, un numéro 2 du gouvernement sans grande influence en particulier dans l’écologie.
On peut s’interroger sur les méthodes de travail de Mediapart notamment sur leurs sources, mais force est de constater que souvent ce média bouscule les politiques dans leur façon d’exercer leur mandat. Ce qui a choqué dans cette affaire, ce ne sont pas les montants des sommes en jeux mais une façon de faire qui n’est plus supportable par beaucoup de français.
Cela servira- t- il aux autres politiques ? C’est loin d’être certain !
Dernières nouvelles sur ce sujet : Le 17 juillet au matin nous apprenons qu’Elisabeth Borne en plus du ministère des transports prend les responsabilités qu’avait De Rugy. Borne avait dans le passé travaillé dans le ministère écologique au moment ou Ségolène Royale exerçait ce mandat.