Éric Drouet, Jérôme Rodrigues, Maxime Nicolle et plusieurs gilets jaunes ont été interpellés par les forces de l’ordre qui les attendaient.
De nombreuses garde à vue de gilets jaunes
Ce dimanche 14 juillet, alors que des figures des gilets jaunes étaient en marge du défilé, ils ont été arrêtés et placés en garde à vue afin de les empêcher de manifester leur mécontentement.
Pourtant ces personnes n’avaient jamais exprimé le souhait de perturber le défilé auquel les français sont attachés.
Un article du Huffingtonpost précise qu’il s’agit d’Éric Drouet, Jérôme Rodrigues, Maxime Nicolle et plusieurs gilets jaunes. Tous placés en garde à vue sauf Drouet pour l’instant. Vers 15h nous apprenons que Drouet est mis en garde à vue pour chef de rébellion.
Sur plusieurs chaines de télévisions qui transmettaient le passage de Macron dans le cadre du défilé du 14 juillet, on a entendu, malgré ces arrestations, des huées et des sifflets.
Interrogé par l’AFP sur ces arrestations, Me Arie Alimi, l’avocat de Jérôme Rodrigues, a estimé qu’il s’agissait “manifestement d’interpellations d’opposants politique, en raison de leur qualité d’opposants politiques”.
Plusieurs groupes de gilets jaunes ont été bloqués pour qu’ils ne puissent accéder aux Champs Elysées.
La journée est loin d’être terminée, en début d’après-midi on dénombrait plus de 150 interpellations. Des manifestations plus violentes se tiennent sur les Champs Élysées et dans les rues limitrophes.
Maxime Nicolle, Jérôme Rodrigues et Eric Drouet relâchés après leurs gardes à vue .
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