La fuite en avant de Macron fait craindre une explosion sociale d’un rare violence, bien au-delà de ce qui s’est passé le 1er et le 8 décembre 2018 à Paris. Les réquisitions des urgentistes en grève et à bout de souffle montrent une fois de plus que les autorités françaises dérapent.
Que faut-il retenir de cette journée ?
Environ 20 000 manifestants avec de nombreux débordements. Mais aussi plusieurs « fausses nouvelles » indiquant qu’il y avait un ou plusieurs morts à Montpellier. Ceci met en cause la crédibilité du mouvement et a immédiatement été démenti par des responsables comme Fly Rider. En effet Nicole Maxime dans un live de dix minutes annonçait en plein après-midi que rien ne permettait de dire qu’il y avait un ou plusieurs morts.
Globalement cette journée ne marquera pas l’histoire des gilets jaunes.
Le président joue avec le feu
La façon de faire des responsables gouvernementaux français conduira le pays à un effondrement dont on ne mesure pas la gravité.
La « macronie » oubliant ce qu’il vient de se passer pendant 7 mois avec les gilets jaunes, repart de plus belle dans des réformes à l‘encontre du plus grand nombre des français. A cela s’ajoute l’autoritarisme du président de la République, après les nombreux blessés chez les gilets jaunes, le nombre inacceptable de suicides au sein des forces de l’ordre, voilà maintenant que les urgentistes en grève voient les forces de l’ordre venir à leur domicile appliquant la réquisition à l’encontre des fonctionnaires hospitaliers.
La fuite en avant de Macron fait craindre une explosion sociale d’un rare violence, bien au-delà de ce qui s’est passé le 1er et le 8 décembre 2018 à Paris.
En attendant une plainte sera déposée le 11 juin à la CPI contre le président français et son ministre de l’intérieur. Cela peut sembler spectaculaire et probablement cela n’aboutira pas à une condamnation mais l’image de la France sera de nouveau ternie.
Il n’est donc pas étonnant que les gilets jaunes soient encore dans les rues car la plupart de leurs revendications restent à satisfaire. Il y aura bien pour cet acte 30 des manifestations dans toute la France.
Un appel national a été lancé pour Montpellier mais aussi à Paris, la banlieue parisienne et dans les plus grandes villes françaises.
Tant les pouvoirs publics que les médias annoncent la fin des gilets jaunes se fiant au nombre de manifestants du samedi, alors que toute la semaine des assemblées se déroulent pendant plusieurs heures pour préparer l’évolution de ce mouvement sociétal.
Les gilets jaunes entretiennent la flamme de la lutte sociale en attendant qu’un grand feu sociétal mette tout sans dessus dessous.
Ce jour à La Rochelle : entre 600 et 700 manifestants se sont retrouvés sur le boulevard Joffre. Des tensions comme dans de nombreux lieux de France se sont produites.
Manifestations Montpellier, Paris et banlieue, Rouen, Toulouse, Dijon, Drancy, Besançon,…