Depuis 2016 le Qatar voit son nombre de visiteurs dégringoler mettant en péril l’ensemble de son secteur touristique, un échec de plus de la politique de l’émir du Qatar Tamim bin Hamad al Thani.
La politique du chéquier ne peut compenser une politique étrangère désastreuse.
La pratique du Qatar est bien connue, la plupart de ses secteurs économiques, hors hydrocarbures, ne fonctionnent que parce qu’ils sont confiés à des expatriés et souvent en sortant le carnet de chèque pour combler les choix politiques de ses dirigeants. Il en est de même pour ce qui concerne le tourisme.
Chacun se souvient de l’embellie touristique de 2015 puisque on comptait en fin d’année 2 929 630 visiteurs au Qatar dont 1 300 000 venant des pays du Golfe. Mais cela ne pouvait durer car les fondements n’étaient pas sains.
Avant même le boycott de juin 2017 par l’Arabie saoudite, le Bahreïn, les Émirats arabes Unis et dans une moindre mesure l’Égypte, le nombre de visiteurs au Qatar diminuait. Depuis le boycott du 5 juin 2017, c’est l’effondrement, en particulier à cause des pays qui boycottent le Qatar. Ainsi à fin 2018 on comptabilisait 200 115 visiteurs des pays du Golfe soit 1, 1 millions de moins.
Le diffèrent qui oppose l’Arabie saoudite, le Bahreïn, les Émirats arabes Unis et l’Égypte au Qatar, malgré ce que racontent les autorités qatariennes, a de lourdes conséquences dans ce secteur économique où d’importants investissements ont été entrepris.
La politique du chéquier ne peut compenser une politique étrangère désastreuse conduite par l’émir du Qatar et son gouvernement. Décidément, le Qatar ne sachant maîtriser son envie de paraître, sacrifie un secteur comme le tourisme qui a demandé d’immenses sacrifices aux qatariens qui voient leur culture bousculée pour de piètres résultats.
A l’approche de ses 6 ans de règne, l’émir Tamim bin Hamad al Thani ne peut que constater cet échec dont il est responsable.