Voici un post lu sur Facebook sur le groupe la France en colère, l’auteur se reconnaitra.
Bien des fois j’ai pleuré de voir ma France dans cet état
17 novembre 17 mai Voici exactement 6 mois que j’ai décidé d’être un gilet jaune. Pas forcément soutenue ou comprise par mes proches mais personnellement je sais très bien pourquoi je suis toujours dans ce mouvement.
Un gilet jaune n’est pas forcément un chômeur ou une personne au RSA mais un citoyen qui veut juste plus de la justice sociale et fiscale.
Mon slogan du premier jour était « Macron où va notre pognon » car j’ai toujours été d’accord pour payer des impôts mais de voir qu’avec monsieur Macron cet argent était distribué aux grosses fortunes alors qu’on enlevait 5 € d’APL au plus démunis et qu’on augmentait la CSG aux retraités j’ai trouvé cela profondément injuste.
Par choix à bientôt 67 ans je travaille encore, alors ma participation à ce mouvement n’est bien sûr pas à 100 % mais cet hiver mes soupes ont réchauffes les courageux qui restaient jours et nuits sur les ronds-points, mes collectes de vêtements et de jouets ont fait quelques enfants heureux à Noël.
Je suis allée à quelques manifestations à Paris mais il faut une santé de fer pour supporter tous ces kilomètres de marche et surtout la violence qui est ordonnée aux forces de l’ordre pour nous faire taire et je vais être très sincère j’ai eu parfois très peur et bien des fois j’ai pleuré de voir ma France dans cet état.
J’ai été aussi une citoyenne disciplinée et je suis rentrée dans le jeu du grand débat de Monsieur Macron en allant y participer et même en en organisant un. Les conclusions ont été envoyées directement à l’Élysée et au Sénat et je n’ai reçu réponse que du Sénat car sans doute qu’à l’Élysée il n’y a pas suffisamment de collaborateurs pour répondre à nos courriers !
Bref en 6 mois nous n’avons obtenu que des miettes et je reste donc convaincue que nous ne devons rien lâcher malgré notre fatigue voire notre lassitude.
Alors amis gilets jaunes nous qui sommes si différents de droite, de gauche, de toutes religions, des plus jeunes aux plus vieux continuons à nous donner la main car cette Fraternité nul ne pourra nous la reprendre.
Restons unis et ensembles allons chercher notre victoire.