Trop c’est trop, la défaite du club parisien contre Montpellier en Ligue 1, non seulement est ressentie comme une humiliation supplémentaire mais déstabilise même ses plus fervents soutiens au Qatar.
Nasser al Khelaifi et l’émir du Qatar devront rendre des comptes
Chacun sait que le Qatar est un pays au régime autoritaire, dirigé par la tribu des « al Thani,» en partage avec quelques grandes tribus qatariennes. L’investissement financier dans un club sportif français comme le Paris Saint Germain a été difficile à faire accepter car le Qatar est un pays wahhabite où le sport est un élément infiniment petit.
L’aventure du PSG est comprise par les qataris comme une « affaire financière et de prestige avec l’utilisation du nom de Paris ».
Or, lorsque le bilan de cette saison 2018 – 2019 sera tiré, force sera de constater que la valeur de l’image PSG diminue à chaque jour un peu plus. Trop c’est trop, la défaite du club parisien contre Montpellier en Ligue 1, non seulement est ressentie comme une humiliation supplémentaire mais déstabilise même ses plus fervents soutiens au Qatar.
Dans la région du Golfe où le Qatar est boycotté depuis le 5 juin 2017 par une partie de ses voisins, les moqueries s’intensifient. Les responsables qatariens gestionnaires du Paris Saint Germain, l’émir Tamim et Nasser al Khelaifi passent pour « de la volaille à plumer.»
Une partie du peuple qatari, les conservateurs en tête, qui n’a jamais accepté cet investissement dans le football, y compris la Coupe 2022, est de plus en plus irrité, par les résultats du club parisien. Au-delà des sommes considérables engagées, au moment où l’émir du Qatar demande à son peuple de faire des efforts pour dépasser le boycott de ses voisins, ce qui se passe au PSG ressemble à un énorme gaspillage.
Doha a honte du Paris Saint Germain et ceci aura un impact tant sur le Président du club, Nasser al Khelaifi qui doit être exfiltré de toute urgence de ce bourbier, que sur l’émir du Qatar, Tamim bin Hamad al Thani seul décisionnaire et responsable du désastre parisien.
Même dans un pays au régime autoritaire, il suffit parfois d’un battement d’aile d’un papillon à Paris pour qu’à Doha ceci se transforme en tremblement de terre.
Le constat est terrible, à ce jour, au PSG, plus personne ne défend les intérêts du Qatar et ceci est inacceptable !