Le Conseil National de l’Ordre des médecins a saisi la CNIL concernant l’utilisation du système informatique d’identification unique des victimes – le SI-VIC – dans le cadre du mouvement social des gilets jaunes.
Quels sont les ministères qui ont utilisé ses informations
Ce mercredi, le Canard Enchaîné a publié des extraits d’un fichier de l’AP-HP très détaillé, qui recense les blessés lors des manifestations des Gilets jaunes mettant à mal les dires de la direction des AP-HP.
Pourquoi malgré les révélations dans la presse, la saisie de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) par l’Ordre des médecins et une plainte déposée, le fichage se serait reproduit y compris lors de l’Acte 23 des Gilets jaunes ?
La direction des hôpitaux publics de Paris a reconnu ce mercredi qu’un fichier nominatif, recensant les blessés lors des manifestations de « gilets jaunes », avait parfois inclus « de manière inappropriée » des précisions de nature médicale, une pratique qu’elle entend « corriger ».
Comment des médecins ont pu se livrer au recueil de telles données allant à l’encontre de leur déontologie et qui sont accessibles par les Ministères de l’Intérieur, de la Santé, de la Justice, des Affaires étrangères ?
La question se pose , quels sont les ministères qui ont utilisé ces données et dans quel but ?
C’est une affaire incroyable qui interroge sur qui a donné l’ordre de la mise en place du flicage des gilets jaunes ? Ceci s’inscrit dans une dérive de perte de libertés qui aura forcément des répercussions politiques.