Depuis le 17 novembre 2018, « La France », 5e paquebot mondial, vogue dans la tempête gilets jaunes, alors que le commandant Macron cherche le gouvernail qu’il a égaré.
Il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait dans quel port il veut arriver
Pour avoir tremblé le 1er et le 8 décembre 2018 face à une violence qui semblait incontrôlable, le président français n’a de cesse de reculer le moment où il doit apporter les réponses pour essayer de mettre fin à un conflit initié par les gilets jaunes et soutenu par une large frange de la population française.
Quoi qu’il puisse se passer à l’avenir, Macron sera celui qui n’aura pas voulu voir ce que ses propres amis lui avaient annoncé, en fuyant le navire en perdition. Après s’être rendu compte que son cap le coupait de l’équipage et l’éloignait du port, le commandant Macron vogue au hasard.
Chacun se souvient de la lettre de Sénèque à Lucilius : Il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait dans quel port il veut arriver. Le hasard doit nécessairement avoir une grande influence sur notre vie, lorsque nous vivons au hasard.
En attendant qu’il retrouve ses esprits, la population gilets jaunes maintient la pression et manifeste pour le 23e samedi consécutif à Paris mais aussi Lyon, Grenoble, Rennes, Valence, Besançon, Chartres, Commercy, Strasbourg, Lille, Rouen, Bordeaux, Le Havre, Bayonne, Alès, Calais, Cahors, Toulouse, Montpellier, Perpignan, Le Mans, Nantes, Toulon, Nice, Fos sur-mer, Marseille, Toulon…