Si Toulouse est la capitale nationale des gilets jaunes pour cet acte 22, il y aura bien des manifestations dans toutes la France en attendant les propositions de sortie de crise d’Emmanuel Macron.
Faire vivre le rapport de force permanent
Chacun convient désormais que le nombre de manifestants gilets jaunes et sympathisants est secondaire. L’important est de manifester chaque samedi afin de maintenir la flamme du rapport de force permanent. Cet acte 22 se situe à quelques jours des propositions de sortie de crise d’Emmanuel Macron.
Le président français est désormais au pied du mur, on se demande s’il va réussir son acte 2 de son quinquennat à cette heure rien ne le prouve, les français sont pour le moins dubitatifs pour l’avenir.
Il est donc logique que les gilets jaunes continuent de faire vivre le rapport de force qu’ils ont mis en place à partir du 17 novembre 2018, acte 1 du mouvement social et politique qui depuis rythme la vie politique de la France.
Si Toulouse est la capitale nationale des gilets jaunes pour cet acte 22, il y aura bien des manifestations dans toutes la France comme à paris, Lyon, Bordeaux, Strasbourg, Lille, Chartres ou encore Dunkerque, Roanne etc…
Selon ce qui sera dit par le président Macron, l’acte 23, pour le samedi 20 avril, sera forcément de toute autre nature.
Notons aussi que ce 13 avril voit plusieurs dizaines d’organisations manifester contre la loi dite « anticasseurs », une atteinte supplémentaire aux libertés en France. Dans le droit fil de nos propos, constatons que plusieurs grandes villes ont interdit toute manifestation dans leur centre.
A Paris, une manifestation est déclarée et partira de la place Pereire, dans le 17e arrondissement, pour rejoindre l’Est parisien, notamment République et Nation, à en croire la page de l’événement sur Facebook.
En province, appel à manifester à Toulouse, haut lieu de la mobilisation. Des figures des gilets jaunes comme Maxime Nicolle, Priscilla Ludosky et Eric Drouet seront présents.
Toujours aussi brillant, le ministre de l’intérieur Christophe Castaner, a indiqué que les manifs des gilets jaunes mobilisent des forces de l’ordre qui pourraient, selon lui, s’occuper plutôt de cas de délinquance. La police « est là pour empêcher les cambriolages et pour attraper ceux qui cambriolent. Elle n’est hélas pas là pour passer son temps le samedi à devoir courir après des manifestants », a- t- il ajouté.
Le gouvernement Macron – Philippe devra rendre des comptes pour la gestions désastreuse de cette crise sociale, politique et sociétale.