Les instances du football international vont se prononcer sur l’augmentation du nombre d’équipes qui pourraient participer à la Coupe du monde 2022, ceci embrouille l’organisation globale.
Infantino l’embrouilleur
Le très influent président de la FIFA, Gianni Infantino s’est mis en tête de faire passer le nombre d’équipes participant à la Coupe 2022 de 32 à 48 alors que cela est prévu pour 2026.
Or, le Qatar qui est l’organisateur sur le terrain de cet évènement mondial ne peut envisager raisonnablement cette importante augmentation, car il n’a pas les stades nécessaires, ni l’hébergement, sans compter que le nombre de supporters asphyxierait totalement ce tout petit pays.
Il est envisagé de faire participer les autres états du Golfe pour faire face à cette nouvelle situation. Là encore, Infantino ne tient pas compte d’une actualité locale, puisque depuis le 5 juin 2017, le Qatar est boycotté par trois de ses voisins, l’Arabie saoudite, le Bahreïn et les Emirats arabes unis. Notons toutefois que la Coupe d’Asie 2019 s’est jouée aux Emirats arabes unis sans incidents majeurs et que le Qatar a non seulement participé mais aussi gagné.
Une des solutions pourrait venir de deux pays non engagés dans ce conflit, le Koweït et Oman qui ont les infrastructures nécessaires pour solutionner cette embrouille crée de toute pièce par Infantino.
La Coupe du monde 2022 au Qatar est déjà mal vécue par une grande majorité des qatariens. Voilà que le président de la FIFA vient compliquer un peu plus la vie des dirigeants du Qatar qui sont à l’initiative de cet évènement sportif qui bouleverse à de nombreux titres la société qatarie. Ainsi une nouvelle campagne contre les mauvais traitements fait aux expatriés est en cours, noircissant un peu plus l’image du Qatar.
Si une première décision sera prise aujourd’hui par les instances de la FIFA, elle sera définitivement actée en juin 2019, soit à peine un peu plus de trois ans avant la Coupe 2022.
Le Qatar n’avait pas besoin de cela !