Le président français se sentant à nouveau pousser des ailes, suite à quelques sondages favorables, veut terrasser le mouvement des gilets jaunes à lui tout seul.
La dérive présidentielle de la 5e République
La volonté de décrédibiliser le mouvement des gilets jaunes dès le 17 novembre 2018, conduit le gouvernement français et le président Macron à faire des choix désastreux pour l’unité du pays.
Après avoir délogé, souvent par la force, les gilets jaunes des ronds-points, les poussant à exprimer leur mécontentement aux centres villes, voilà encore une fois une initiative pour les fixer sur un lieu précis qui est empêché.
Alors que Priscillia Ludosky voulait fixer les gilets jaunes sur le Champs de Mars, les forces de l’ordre, en empêchant la création d’un lieu de réflexion à ciel ouvert, poussent à manifester dans les rues de Paris.
Une attitude trouble qui dresse des français contre d’autres et sacrifie l’image des forces de l’ordre pour longtemps.
Le président français se sentant à nouveau pousser des ailes, veut terrasser ce mouvement à lui tout seul en poussant les débats sur le territoire aussi longtemps que possible.
En s’exposant ainsi, Macron confirme la dérive présidentielle de la 5e République et démontre qu’il a été atteint par les slogans « Macron démission ».
La sortie du grand débat qui va s’étaler dans le temps pour « étouffer » le mouvement des gilets jaunes pose une problématique simple, en cas d’échec pour ramener le calme dans le pays, il ne restera qu’une solution, Macron, lui même devra repasser devant le peuple pour continuer à diriger.