Faut-il s’étonner qu’une partie de la jeunesse française devant la dérive sécuritaire commence à imaginer son futur ailleurs ?
Si tu n’agis pas par courage, un jour tu réagiras par peur
Depuis qu’il est en politique, le président français se fait remarquer par ses petites phrases souvent assassines et méprisantes. La dernière en date porte sur la démocratie : « Je crois à la démocratie du débat mais je ne crois pas à la démocratie de l’émeute.» Il visait expressément les gilets jaunes qui manifestent depuis le 17 novembre 2018. Il continuait ainsi : «Il faut maintenant dire que lorsqu’on va dans des manifestations violentes, on est complice du pire.»
On se souvient que Christophe Castaner pour l’acte 9 avait dit des gilets jaunes : «Ceux qui viennent manifester dans des villes où il y a de la casse qui est annoncée savent qu’ils seront complices de ces manifestations-là.»
Gilbert Choulet dans – Capitaine de Mon Âme Maître de Mon Destin – disait : « si tu n’agis pas par courage, un jour tu réagiras par peur. »
Emmanuel Macron, n’a pas eu le courage de se remettre en question et comme il a eu peur de perdre pied, il conduit ou il fait conduire des attaques de plus en plus violentes envers les gilets jaunes.
Deux de ces gilets jaunes lui répondent :
- François Boulo : Manifestants pacifiques « complices » des casseurs ? Pas au courant qu’on avait voté les pleins pouvoirs à Macron qui croit pouvoir modifier le Code pénal à lui tout seul !
- Jacline Mouraud, figure des « gilets jaunes », a vu un « appel à la violence » d’Emmanuel Macron dans ses propos sur les « gilets jaunes » accusant les participants aux « manifestations violentes » d' »être complice(s) du pire ».
- Selon Ingrid Levavasseur : Le « pire », ce n’est pas des Français dans la rue. C’est leur sentiment de fatalisme et d’impuissance, leur absence d’avenir, leurs souffrances moquées, leur travail dévasté, leurs services publics HS, leur solitude et leurs suicides. Nous ne serons plus Complices du Pire.
Faut-il s’étonner qu’à l’étranger Emmanuel Macron ait perdu beaucoup de sa superbe. Pire encore, une partie de la jeunesse française devant la dérive sécuritaire commence à imaginer son futur ailleurs.
Quel incroyable gâchis !