Trois syndicats des gardiens de la paix et gradés de la police nationale expriment leur colère face à un Etat qui leur doit 23 millions d’heures supplémentaires tout en laissant dégrader les conditions de travail.
Un état qui joue avec le feu avec ses policiers
Sollicités depuis des années à cause du terrorisme, manifestations et évènements nationaux et internationaux, les forces de l’ordre françaises sont exaspérées.
Trois syndicats des gardiens de la paix et gradés de la police nationale, FO, Alliance et UNSA, expriment leur mécontentement car l’état joue sur la corde sensible de la sécurité nationale mais oublie de tenir ses engagements en matière salariale, des conditions de travail et ressources humaines.
Les effectifs ne sont plus à la hauteur de leurs tâches alors que les missions octroyées aux forces de l’ordre s’élargissent notamment depuis les attentats dus au terrorisme. Le budget du ministère de l’intérieur ne tient pas compte de l’évolution nécessaire pour assumer les travaux quotidiens et les nouvelles missions. Il en découle que le nombre d’heures supplémentaires atteint des sommets impressionnants, de l’ordre de 23 millions d’heures. Sans budget à la hauteur de la situation et par manque d’effectifs, ces heures ne peuvent ni être récupérées en temps de repos, ni payées.
A cela s’ajoute un manque de matériel basique pour travailler sereinement ce qui peut mettre en danger la vie de ses femmes et hommes qui sont chargés de maintenir l’ordre en France.
Devant un tel mépris et irresponsabilité de l’état, ces policiers sont contraints, tout comme les gilets jaunes, d’exprimer leur mécontentement.
Tout cela participe à dégrader l’image générale de la France et de ses dirigeants qui passent désormais pour des irresponsables à la face de la planète.