Pour pouvoir augmenter la production de GNL de 30 % d’ici 2024, le Qatar doit casser sa tirelire et ou s’endetter encore plus, en attirant des investisseurs étrangers.
Le Qatar doit se concentrer sur quelques dossiers importants.
Après 66 mois de règne, l’émir du Qatar, Tamim bin Hamad al Thani continue de s’éparpiller. A vouloir s’occuper, voire s’ingérer dans les affaires des autres, il finira par se fâcher avec beaucoup. Or, chacun se souvient que son père, l’émir Hamad et son premier ministre Hamad bin Jassim al Thani, ont laissé leur place et poussés à abandonner leurs responsabilités pour les mêmes causes.
Au moment où le Qatar souhaite augmenter la production de GNL de 30 % d’ici 2024, en attirant des investisseurs étrangers, l’image qu’il donne, le manque de stabilité politique et son surinvestissements dans les armes de guerres peuvent conduire à la déstabilisation du pays.
Le Qatar doit se concentrer sur quelques dossiers importants, l’augmentation de la production du GNL tombe au meilleur moment, tenant compte des demandes internationales en forte hausse et par les difficultés des principaux concurrents. Sa sortie de l’OPEP à partir de janvier 2019 va dans le non sens puisque le pétrole n’est pas l’élément clé du Qatar. C’est aussi un signal envoyé à l’Arabie saoudite, il faut s’attendre à l’avenir à quelques remarques désobligeantes d’Al Jazeera sur le prix du baril de pétrole.
Pour faire face à ses ambitieux projets de diversification, le Qatar doit réussir, en premier lieu, à porter à 100 millions de tonnes par an, la production de GNL, d’ici 2024. Il restera ainsi le premier producteur mondial.
Pour cela il doit attirer de nombreux investisseurs, seul, il se mettrait en grande difficulté, tant interne qu’externe.
Première publication 21 septembre 2018, mise à jour du 3-12-2018.