Le Qatar garde sa trajectoire budgétaire en se donnant les moyens de poursuivre les chantiers en cours comme la Coupe du monde 2022 ou les objectifs de la planification à 2030.
Un budget d’une grande prudence probablement excédentaire
Les cours du pétrole font le « yoyo » ce qui rend difficile l‘élaboration d’un budget pour un pays comme le Qatar qui tire encore l’essentiel de ses revenus des hydrocarbures et ses dérivés.
Le Conseil des ministres sous l’autorité du Premier ministre s’est prononcé sur les orientations budgétaires 2019. Le détail sera officialisé après la réunion de l’Advisory Council.
Comme le budget 2018 avait été construit à partir du prix du baril de pétrole à 45 dollars il est fort probable qu’une bonne nouvelle soit annoncée lors du bouclage des comptes de l’année en cours. La prudence reste de rigueur pour 2019 pour les même raisons même si la situation semble meilleure.
Le Qatar garde sa trajectoire en se donnant les moyens de poursuivre les chantiers en cours comme la Coupe du monde 2022 ou les objectifs de la planification à 2030. Le développement du secteur privé reste la grande ambition du gouvernement qatarie, alors que les dirigeants qataris ont annoncé une augmentation des exportations en particulier du gaz. L’émir lui-même a annoncé que son pays voulait rester le premier exportateur de GNL au niveau mondial.
Les concepteurs du budget 2019 considèrent que le boycott actuel du Qatar va se poursuivre, tout en estimant qu’il est profondément injuste et non fondé. Il n’est donc pas étonnant que la sécurité ou indépendance alimentaire reste une des priorités. Tout comme l’approvisionnement général pour faire tourner l’économie du Qatar. Le gouvernement qatari sera très attentif au devenir du secteur du Tourisme et de l’hôtellerie en grande difficulté à cause du boycott.
Dés publication de l’ensemble des chiffres nous aurons l’occasion de vous parler de ce budget qui devrait dégager un excèdent.
Rappel des budgets précédents :