Il faut écouter un des porte-parole des Gilets jaunes, Benjamin Cauchy, s’exprimant sur BFMTV, pour entendre les premières revendications qui remontent de la base du mouvement social.
Le ras le bol fiscal et la hantise d’un déclassement social
Le 24 novembre 2018, les Gilets jaunes seront prioritairement à Paris mais aussi dans d’autres villes de France pour continuer la manifestation de leur mécontentement.
Un des porte-parole des Gilets jaunes, Benjamin Cauchy de Toulouse, explique ce ras le bol fiscal de citoyens qui n’arrivent plus à vivre correctement, hantés par un déclassement social.
Il s’exprimait sur BFMTV et affirmait que deux grandes revendications montent de la base pour l’instant :
Un moratoire fiscal
Une revalorisation substantielle des bas salaires.
Sur les salaires, il y a quelques heures, l’autre grand leader du mouvement Christophe Chalençon, responsable du sud-est, indiquait que le salaire minimum en France devrait être de 1 800 euros.
Au 5e jour du mouvement social des Gilets jaunes, au moment où le gouvernement tente de discréditer ce combat social, l’affirmation de quelques revendications plus précises et l’émergence, au-delà des membres fondateurs du mouvement, de deux leaders, permettent de mieux appréhender ce mouvement populaire.
Nous préférons entendre, Benjamin Cauchy et Christophe Chalençon se faire les porte-paroles des Gilets jaunes en matière sociale, plutôt que de les entendre délirer sur une dissolution de l’Assemblée nationale ou une démission de Macron.
On comprend mieux pourquoi FO transports a pu rejoindre les Gilets jaunes car cette fédération engage le combat pour le pouvoir d’achat.