La manifestation à Paris du samedi 24 novembre 2018 sera l‘acte III du mouvement des Gilets jaunes. Ce mardi soir, une certaine confusion fait craindre pour l’avenir de cette action populaire, le gouvernement ayant un double discours et les « dirigeants des Gilets jaunes » semblent totalement dépassés.
Les autres forces de la nation ne font que regarder
On attendait les routiers ils ne sont venus qu’au compte-gouttes, toutefois ce soir, « La fédération FO des transports et de la logistique a appelé mardi ses adhérents et sympathisants à rejoindre le mouvement des « gilets jaunes » afin de défendre le pouvoir d’achat.«
On espérait les infirmières, elles restent dans leur coin, il est possible que comme à Brioude quelques agriculteurs se mêlent cette histoire…
Ce mardi soir, 20 novembre 2018, une certaine confusion fait craindre pour l’avenir de cette action populaire.
Ce matin le Ministre de l’Intérieur, Castaner, haussait le ton parlant même d’une dérive totale, mettant en avant les non-déclarations des actions de luttes, le nombre de blessés en particulier des forces de l’ordre et la mort de cette manifestante en Savoie. En même temps, le Président Macron parlait de dialogue pour sortir de cette crise. Une répartition des rôles où Ministre de l’Intérieur, Premier Ministre et Président jouent chacun sa partition. L’objectif final est d’attendre la belle mort de ce mouvement par asphyxie générale.
Du côté des leaders du mouvement, une coordination nationale virtuelle, l’objectif est bien de maintenir un filet d’action jaune, par quelques dizaines de blocages et grâce aux médias, essayer d’atteindre le samedi 24 novembre 2018, où il est prévu de manifester à Paris. Cette action dans capitale étant l’acte trois de la lutte initiée le 17 novembre 2018.
Enorme problème pour les responsables des Gilets jaunes, ils ont un discours global qui s’est politisé, demandant en particulier la dissolution de l’Assemblée nationale et le départ du Président Macron, oubliant de formaliser une dizaine de revendications prioritaires et d’autres secondaires pour commencer un dialogue. L’amateurisme général de ces responsables des Gilets jaunes, dépassé par la situation, engendre un gaspillage des forces et une probable désillusion à venir.
Il y a peu de chance pour que la manifestation de Paris soit un succès car à cette heure nul ne sait pourquoi elle a lieu. En outre, demeure toujours la problématique du financement des déplacements des Gilets jaunes sur Paris.
Il est urgentissime que soient définies quelques revendications pour la manifestation du 24 novembre car si le seul mot d’ordre est la démission de Macron, cette action pourrait être la dernière de grande ampleur. Il est à craindre pour la suite que quelques groupes se radicalisent fortement.