Deux femmes apparaissent au-devant de la scène du conflit initié le 17 Novembre par les Gilets Jaunes. Le gouvernement tient là déjà deux interlocutrices.
Le 18 Novembre 2018 au matin, la peur du déclassement
Toute la journée du 17 novembre les télévisions ont assuré l’information sur les nombreux points de lutte, plus de deux mille dans toute la France. Un formidable tremplin pour ce mouvement de contestation.
Si le Ministère de l’Intérieur indique 282 000 manifestants tendant à diminuer le nombre réel, notre comptage à 19h indiquait environ 830 000 personnes. Le ministre ne comptabilisait pas les groupes de moins de 5 personnes.
Ce 18 Novembre au matin plus d’une centaine de « points de lutte » ont résisté à cette nuit froide de l’automne 2018. Continuant le conflit initié le 17 novembre, ces manifestants espèrent faire la jonction avec d’autres forces vives de la nation comme les routiers, ambulanciers, agriculteurs voire salariés d’autres secteurs économiques.
Nous verrons bien dans les heures et jours à venir ce qu’il se passera, tant au niveau gouvernemental sur une possible réponse supplémentaire aux annonces effectuées, qu’au niveau de la mobilisation des « gilets jaunes.»
Les observateurs se sont demandé avec qui le gouvernement allait discuter ou négocier lorsque les revendications s’affirmeraient ?
Or, hier, deux premiers leaders sont nés. Deux femmes, la première Laetitia Dewalle, représentante des gilets jaunes du Val d’Oise, propulsée porte-parole de cette journée du 17 Novembre, même si elle s’en défend et Priscilia Ludosky, historiquement la base de ce mouvement avec sa pétition « La baisse des prix des carburants à la pompe » qui recueille à ce jour 887 000 signatures.
Hier soir, elle était l’invitée des plateaux de télévision pendant que Laetitia était sur le terrain avec un groupe de manifestants du Val d’Oise et passait la nuit dans son véhicule.
D’autres personnalités vont apparaître dans les heures à venir mais en attendant le mouvement des Gilets jaunes peut être identifié par ses deux premiers leaders.
Que faut-il retenir de cette journée du 17 novembre : la crainte des français d’un déclassement social. Les énarques qui gèrent le pays nous préparent des lendemains difficiles.
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